Le fil info de février 2024

Pour la première fois en tant que Sénatrice, j'ai assisté aux cérémonies de vœux des maires dans diverses communes de Seine-et-Marne. Un honneur ainsi qu’un véritable plaisir de parcourir notre magnifique département et d’aller à la rencontre de nos élus.

Chaque cérémonie se distinguait d’une touche particulière, certaines imprégnées d'une créativité rafraîchissante, d'autres émouvantes ou égayées par une touche d'humour. Elles ont toutes mis en lumière l'engagement sans relâche de nos élus locaux. Leur dévouement est d'autant plus remarquable face aux contraintes budgétaires grandissantes, un défi de taille pour nos collectivités. Cela témoigne de leur capacité à faire preuve de résilience et d'innovation.

Je tiens à remercier ces femmes et hommes, véritables piliers de notre démocratie. Leur travail, souvent dans l'ombre mais toujours essentiel, est le socle sur lequel repose la cohésion et le dynamisme de notre société. Ils incarnent l'esprit de service public avec une sincérité et une passion qui méritent notre reconnaissance et notre soutien continu.

J'ai participé à une réunion avec la direction de l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Île-de-France pour discuter de divers enjeux essentiels à la santé de nos concitoyens. Un des sujets abordés fut le transport par les pompiers des victimes vers les hôpitaux de proximité dans le nord-ouest 77. Il est crucial de garantir que ces services soient efficaces et bien coordonnés. Une rencontre sera prochainement organisée avec la directrice de l'ARS 77 et les différents acteurs impliqués pour optimiser ce service vital.

Nous avons également évoqué la nécessité de permanences médico-psychologiques de proximité. Suite à la fermeture inattendue des permanences de Dammartin-en-Goële et de Lizy-sur-Ourcq en septembre dernier, il est devenu impératif d'agir. Des assurances m'ont été données quant à l'établissement de permanences fixes ou mobiles dans notre département, soulignant l'importance accordée à la santé mentale.

Un autre point crucial est l'implantation d'un CHU en Seine-et-Marne. Ce projet ambitieux vise à dynamiser le secteur de la santé dans le département et à lutter contre la désertification médicale. Il favorisera également l'installation de nouveaux médecins, assurant ainsi un meilleur accès aux soins pour nos habitants.

Enfin, nous avons discuté de l'importance des villages jouant un rôle central dans leur territoire, notamment en ce qui concerne la création de nouvelles pharmacies. Il est essentiel de prendre en compte leurs particularités pour garantir un accès équitable aux soins. Un exemple concret est le cas de Saint-Cyr-sur-Morin, où la création d'une nouvelle pharmacie est envisagée.

Ma rencontre avec les élus de Saint-Cyr-sur-Morin et avec l'Agence Régionale de Santé de Seine-et-Marne m'a poussée à interroger la ministre de la Santé sur une problématique essentielle - l'implantation des officines de pharmacies dans nos campagnes.

Le problème actuel : La législation en vigueur ne tient pas compte de la réalité des petits villages. Pour ouvrir une pharmacie, une commune doit compter au moins 2 500 habitants. Or, des villages comme Saint-Cyr-sur-Morin (1 954 habitants) ne peuvent pas atteindre ce seuil, même en s'associant avec des communes voisines.

L'impact : Cette règle crée un désavantage pour ceux vivant en milieu rural. L'accès aux médicaments devient plus difficile, impactant directement la santé et le bien-être de ces populations.

La solution envisagée : Un décret, déjà élaboré mais non publié, permettrait aux Agences Régionales de Santé de définir les zones où l'accès aux médicaments est insuffisant. Ce décret donnerait la flexibilité nécessaire pour adapter les autorisations d'ouverture de pharmacies aux réalités locales.

J'ai interpellé la ministre de la Santé pour publier ce décret au plus vite. C'est une question de justice et d'équité en matière de santé. Je reste mobilisée pour que nos villages et petites villes ne soient plus oubliés dans l'accès aux soins essentiels.

J'ai eu l'occasion de visiter le Musée Vivant du Chemin de Fer à Longueville, un joyau de notre patrimoine. Accueillie par les bénévoles passionnés d'Ajecta, nous avons admiré des locomotives à vapeur historiques et des wagons de différentes époques. Malgré leur dévouement, l'association fait face à des défis financiers.

Pour préserver ce trésor, il est urgent de réouvrir l'axe ferré entre Provins et Villiers-Saint-Georges et de soutenir financièrement l'association. Protégeons notre héritage ferroviaire !

J'ai attiré l'attention du Ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur les dysfonctionnements persistants et les coupures d’accès à Internet dans de nombreuses villes. Internet n'est plus un luxe, mais une nécessité, impactant chaque aspect de notre vie quotidienne. Pourtant, la qualité des réseaux fibre, qui est un sujet d'intérêt national, est compromise par des enjeux contradictoires.

La mission de connecter chaque citoyen se heurte à la recherche de rentabilité des fournisseurs d'accès. Cette situation crée de nombreux désagréments, affectant de nombreuses communes comme Bois-le-Roi, en Seine-et-Marne. Il est alarmant que, selon l'association Avicca, 75 % des raccordements en mode STOC (sous-traitance opérateur commercial) présentent des défauts.

Ces dysfonctionnements ne sont pas seulement techniques ; ils touchent profondément l'équité sociale et territoriale. Les opérateurs privés, motivés par leurs profits, peuvent négliger les usagers, les installations, ou les installateurs eux-mêmes, souvent précarisés.

Face à cette situation, je plaide pour la mise en place d'un opérateur public universel. En parallèle, il est urgent d'imposer des normes strictes aux opérateurs télécoms et à leurs sous-traitants, garantissant la qualité des raccordements et la minimisation des dégradations courantes sur les équipements.

Visite la micro-ressourcerie de Crouy-sur-Ourcq

Rencontre avec Aida Tuma, députée communiste à la Knesset

Visite au Sénat les élèves du lycée Charlotte Delbo de Dammartin-en-Goële

Visite d’operations et réunion de travail à Saint-Denis dans le cadre de l’examen du projet de loi sur l’habitat dégradé