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Le fil info - Mai 2024


Belle nouvelle pour les habitants de Mitry-Mory et Villeparisis ! Depuis le 8 avril, et pour une durée expérimentale de trois mois, une nouvelle mesure permet aux victimes prises en charge par les services d’urgence (pompiers) de choisir d'être transportées vers le Centre Hospitalier Intercommunal Robert Ballanger. Cette option représente une amélioration notable, réduisant le temps de trajet à moins de 15 minutes, comparé aux 40 minutes que mettaient les secours pour transporter les patients vers l'hôpital de Jossigny.
Cette mesure, que j’ai portée dès 2015 au Conseil Départemental et que je porte désormais au Sénat, est une nécessité qui doit être étendue à l’ensemble des habitants de notre département. Dans les situations d’urgence, les patients doivent être transportés vers l’hôpital le plus proche. C’est une question tout simplement vitale dans les situations où chaque minute compte !
Ce gain de temps est également bénéfique pour les services de secours, qui gagneront du temps nécessaire à la prise en charge d’autres patients ou bien à la formation.
Je salue ici le travail effectué en lien avec Charlotte Blandiot-Faride, Maire de Mitry-Mory et en première ligne dans ce combat, ainsi qu’Anthony Gratacos et Nathalie Moine - Conseillers départementaux du canton de Mitry-Mory, qui ont repris le relais au sein des instances départementales. Je regrette toutefois que cette initiative ne soit pas étendue aux communes du canton de Mitry-Mory mobilisées pour le rattachement à leur hôpital de proximité. Je demande donc aux autorités de les intégrer à cette expérimentation.
Dans notre département ravagé par la désertification médicale, où tant reste à faire, cette victoire doit nous encourager à continuer notre combat pour que chaque Seine-et-Marnais puisse bénéficier d’un service de soin accessible et de qualité, partout où il se trouve.

Je réclame le classement de la Seine-et-Marne en zone d'intervention prioritaire (ZIP) pour contrer la grave pénurie de médecins qui met en péril l’accès aux soins de nos concitoyens. Avec seulement 89 médecins pour 100 000 habitants, notre département figure parmi les plus défavorisés de France.
Ce classement en ZIP permettrait de débloquer des aides substantielles à l'installation de médecins, incluant des subventions, des allégements fiscaux et un soutien logistique pour l'ouverture de nouveaux cabinets. Ces incitations visent à rendre notre département nettement plus attrayant pour les professionnels de santé, garantissant ainsi une amélioration significative de l'accès aux soins pour les seine-et-marnais.
Face à cette urgence, il est essentiel que l'Agence régionale de santé et le gouvernement agissent sans délai.

![]() 50e anniversaire de la Révolution des Oeillets à Trilport ![]() Sur le tarmac de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle pour découvrir les anneaux olympiques apposés sur le terminal 1 ![]() À Crouy-sur-Ourcq pour le festival Passion d'Avril, en compagnie du maire Didier Manson. ![]() À Mitry-Mory pour la commémoration de la journée des victimes et héros de la déportation ![]() Fédération des Foyers Ruraux de Seine-et-Marne, réunis à l’occasion de la Journée des foyers ruraux à Chambry | ![]() À la dédicace d’Anaïs Quemener, mitryenne, championne de France de marathon, une histoire de passion et de lutte contre le cancer. ![]() À la manifestation du 1er mai à Paris ![]() Pose de la première pierre du Centre de Santé associatif de Saint-Mammès, qui verra le jour en 2025. |

Dans le cadre du débat sur une proposition de loi concernant l'installation de pharmacies en zone rurale, un amendement a été proposé et approuvé. Cet amendement facilite l'installation de pharmacies dans en zones rurales.
Je salue ce vote du Sénat qui rappelle au gouvernement son engagement à réévaluer les conditions d'ouverture des pharmacies dans les zones rurales. Néanmoins, tout reste encore à faire pour que l’ensemble de nos concitoyens ait un même accès aux médicaments. L’État doit agir au plus vite !

Le 29 avril dernier, j'ai eu le plaisir d'accueillir au Sénat une table ronde sur l'importance du sport dans l'émancipation féminine et la lutte contre l'oppression. Organisée à l'initiative de Marie-George Buffet, ancienne Ministre des Sports, et en présence de la députée Soumya Bourouaha, cet événement a rassemblé de nombreux acteurs associatifs, élus et sportifs comme Mahyar Monshipour, champion du monde de boxe, tous engagés dans la lutte pour l'émancipation des femmes dans le monde.
En Iran, en Afghanistan et dans d'autres pays, le simple fait pour une femme de pratiquer un sport représente un acte de résistance pouvant entraîner l'emprisonnement et la mort.
Les témoignages de Roshan et Nayera, venant d'Afghanistan et ayant trouvé refuge en France, témoignent de ce que signifie se battre pour le droit de toutes les femmes à accéder au sport, à la liberté de mouvement, et à la liberté tout court.
Tant a été fait et tant reste à faire. Les femmes sont bien placées pour le savoir ; aucun droit n’est acquis et la lutte est permanente pour la mise en œuvre concrète des droits.
Une lettre collective a été envoyée au Président de la République et au Président du Comité International Olympique pour que les états qui limitent ou interdisent la pratique sportive aux femmes ne soient plus représentés dans les compétitions relevant du mouvement sportif international.
Les JOP 2024 à Paris, peuvent être le moment de faire entendre une forte mobilisation de la communauté internationale pour que partout les femmes aient accès en pleine liberté à la pratique sportive dans l'espace public. Le Comité international olympique peut et doit en être l'initiateur.

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J'ai récemment attiré l'attention de la ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse sur la situation du Campus de Coulommiers en Seine-et-Marne, qui accueille 2500 élèves et se trouve dans un état de délabrement avancé.
Ce lycée est censé bénéficier d'une rénovation urgente depuis des années, promesse maintes fois renouvelée mais jamais concrétisée, laissant les élèves et le personnel dans un environnement non seulement inadapté mais également dangereux.
Face à cette inertie, et malgré le fait que le financement des travaux incombe à la région, l'État a un rôle à jouer. Il ne peut se désengager, surtout quand la santé et la sécurité de nos élèves et enseignants sont en jeu. Nous devons agir, et vite. La dégradation de ce lycée est est le symbole de la faillite de notre engagement envers les principes même de l'éducation publique.

Heureuse d’être avec les amis et les camarades à la manif du 1er mai pour défendre les droits des travailleurs, en France et dans le monde !
Plaisir de retrouver Leon Deffontaines, notre candidat pour les élections européennes du 9 juin. #1ermai— Marianne MARGATÉ (@MargateMarianne)
5:01 PM • May 1, 2024

Toomaj Salehi, 33 ans, symbole de la résistance en Iran, est menacé de pendaison pour avoir défié le régime par ses mots. Jugé pour "corruption", ce rappeur engagé a utilisé sa musique comme un cri face à l'oppression, en écho aux manifestations violemment réprimées qui ont suivi la mort de Mahsa Amini.
Sa condamnation est un avertissement brutal à tous les dissidents : la répression ne connaît aucune limite. Salehi incarne la lutte pour la liberté, un combat qui nous concerne tous.












