Le fil info - novembre 2024

Le gouvernement persiste dans sa volonté de faire payer aux collectivités territoriales le redressement des finances publiques. Derrière le soi-disant “contrat de responsabilité,” ce sont en réalité les communes, départements et régions qui vont subir de lourdes coupes : baisse des dotations, plafonnement des recettes de TVA et autres mécanismes d’ajustement qui affaiblissent leur capacité à répondre aux besoins concrets de nos concitoyens.

En Seine-et-Marne, cette facture s’élèverait à près de 70 millions d’euros pour le département, sans compter les 80 millions pour la Région Île-de-France et les 12 millions pour nos intercommunalités. Ces sacrifices budgétaires mettront en péril les services publics de proximité – ceux qui garantissent chaque jour l’accès à l’éducation, à la santé, aux transports, et à la solidarité. Ce sont ces services, assurés par les collectivités, qui font vivre la cohésion sociale. Les priver de moyens, c’est affaiblir la capacité d’action de nos communes et dégrader le quotidien de nos habitants.

Aujourd’hui, le budget est entre les mains du Sénat. À travers les débats parlementaires, je soutiendrai la préservation les services publics de proximité. Il est inacceptable que l’État continue de se décharger de ses responsabilités sur les collectivités. Les mairies, départements et régions ne sont pas des variables d’ajustement. Je défendrai la suppression de ces mesures injustes et la mise en place de relations budgétaires respectueuses des missions d’intérêt public assurées par les collectivités

Le service public de proximité est un pilier fondamental de notre société, garant de l’égalité et de la solidarité sur nos territoires. Sans lui, ce sont les habitants eux-mêmes qui paient le prix fort, notamment les plus fragiles. Pour le préserver, je resterai mobilisée pour que chaque élu, chaque collectivité, puisse continuer à servir pleinement nos concitoyens.

J’ai interpellé le ministre des Transports sur l’urgence de créer une liaison ferroviaire directe entre Roissy, Marne-La-Vallée-Chessy et Massy-Palaiseau. Aujourd’hui, seuls 11 TGV assurent cette desserte, avec un service restreint qui s’arrête dès 20 heures. En plus de cette faible fréquence, les tarifs sont prohibitifs pour de nombreux habitants : 25 euros pour un trajet Roissy-Chessy et 37 euros pour un Roissy-Massy. Ces prix sont tout simplement hors de portée pour les usagers réguliers.

Cette nouvelle liaison permettrait de relier Roissy à Chessy en 9 minutes et Roissy à Massy en 47 minutes. Ce projet va au-delà de la rapidité : il est essentiel pour améliorer les déplacements dans la région et réduire la dépendance à la voiture. Moins de voitures sur l’A104, c’est moins d’embouteillages, moins de pollution et un quotidien plus serein.

Pourquoi c’est important :

Pour les habitants : Faciliter les déplacements des travailleurs et des familles entre les grands pôles touristiques et économiques de la Seine-et-Marne et de l’Essonne. Marne-La-Vallée et Massy-Palaiseau ne sont pas que des points de passage ; ce sont des bassins d’emploi dynamiques qui méritent une offre de transport régulière et accessible.

Pour l’environnement : Chaque trajet en train plutôt qu’en voiture, c’est une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Moins de bruit. Moins de pollution.

Ma proposition est simple :

Intégrer cette liaison au tarif Navigo : Plus de tarifs prohibitifs. Un train accessible à tous, sans majoration pour les voyageurs occasionnels.

Combiner les TGV et les Transiliens : Utiliser les voies existantes pour offrir une nouvelle desserte avec des horaires élargis. Si la ligne Roissy-Picardie peut le faire, nous le pouvons aussi.

Cette liaison serait un premier pas vers une solution plus large, permettant d’interconnecter les lignes RER et Transiliens à travers la Seine-et-Marne. Un projet nécessaire pour désenclaver le territoire et préparer l’avenir.

Le 30 octobre 2024, le Sénat a adopté à l’unanimité la proposition de loi visant à améliorer la prise en charge du cancer du sein, un texte initié par Fabien Roussel et le groupe communiste à l’Assemblée nationale et repris par notre groupe CRCE-K au Sénat. Portée par Cathy Apourceau Poly, Sénatrice du Pas-de-Calais, cette proposition représente une victoire pour toutes les femmes touchées par cette maladie et pour leurs proches.

Ce texte, qui retourne maintenant à l’Assemblée nationale pour un dernier examen, introduit de réelles avancées dans la prise en charge des soins, permettant ainsi un meilleur accompagnement et un soutien accru pour les patientes. La loi prévoit désormais la prise en charge :

 Du renouvellement des prothèses mammaires,

 De l’achat de sous-vêtements adaptés et de perruques,

 Du soutien psychologique et de l’activité physique adaptée.

Malgré ces avancées significatives, nous déplorons que le texte n’aille pas encore plus loin. Nous aurions souhaité une proposition encore plus ambitieuse, garantissant la gratuité totale des soins pour les femmes atteintes de cancer du sein. Le combat continue, et nous appelons le gouvernement à inscrire cette mesure à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale pour assurer que plus aucune femme ne renonce aux soins par manque de moyens.

Aux côtés de Cathy Apourceau Poly, Sénatrice du Pas-de-Calais et de femmes Seine-et-Marnaises, engagées pour cette cause et venues assister au débat.

141 communes de notre département ont été touchées par les inondations causées par la dépression Kirk, particulièrement celles bordant le Grand Morin. Les dégâts sont lourds et récurrents : infrastructures publiques hors service, transports bloqués, foyers sinistrés. Malgré l’activation du Centre Opérationnel Départemental (COD) et le travail acharné des pompiers, il est clair que les mesures actuelles sont insuffisantes.

J’ai écrit à la Ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, pour réclamer une action rapide et massive. L’ampleur des problèmes exige une mobilisation totale de l’État pour :

 Accélérer des indemnisations : l’État doit intervenir auprès des assurances pour débloquer rapidement les fonds et envoyer des experts sur place.

 Mettre en place des permanence d’experts : faciliter la création de permanences locales pour accompagner les habitants dans leurs démarches et prendre en charge les franchises, même après la reconnaissance de catastrophe naturelle.

Au-delà de la gestion immédiate, il est urgent d’adapter notre territoire aux conséquences du dérèglement climatique. Une augmentation massive du Fonds Barnier (Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs) de 100 millions d’euros est nécessaire, ainsi qu’un renforcement des infrastructures, en particulier la rehausse des berges et la création de bassins de rétention dans les zones à risque.

L’urgence climatique frappe à nos portes, et seule une réponse coordonnée et ambitieuse de l’État peut protéger les habitants de nos territoires. Il est temps d’agir, sans attendre !

Commémorations du 11 novembre à Savigny-le-Temple aux côté de la maire, Marie-Line Pichery

Commémorations du 11 novembre à Saint-Fargeau-Ponthierry aux côtés de la maire Séverine Felix-Boron

Rencontre à Esbly sur le terrain des inondations qui ont touché cette commune avec son maire Ghislain Delvaux et ses adjoints David Charpentier et Charles Caïus

Accueil et échanges au Sénat avec les élus du Canton de Mitry-Mory

À Chenou, avec son maire Gérard Mousset, pour une journée d’inaugurations : la rénovation de l’église, le parcours de santé et une stèle au cimetière.

Au centre de santé de Châtelet-en-Brie, aux côtés de son président, de son directeur et de Madame la maire Bernadette Perrot-Dubreuil

Échange avec Valérie Létard, ministre du logement et de la rénovation urbaine, pour aborder le Projet de loi de Finances 2025, les enjeux du logement social de la paupérisation des copropriétés dégradées

À ma permanence à Trilport, rencontre avec Franck Carrara, secrétaire général CGT Énergies 77.

Avec les élèves du lycée Honoré de Balzac de Mitry-Mory

Rencontre avec M. le Maire d’Aulnoy, Éric Gobard, au Moulin de Chantemerle, qui produit de la farine bio issue de ses propres cultures

Avec les députés Céline Thiébault-Martinez et Arnaud Bonnet pour la venue du 1er Ministre au musée de la Grande Guerre à Meaux

Avec Arnaud Brunet, maire de Pomponne aux inaugurations d’espaces sportifs et de l’extension du groupe scolaire de la ville.

Avec les élèves du collège et lycée du Mée-sur-Seine

À Mitry-Mory, aux côtés de la maire Charlotte Blandiot-Faride et des élus, pour honorer la mémoire des victimes du 17 octobre 1961

À l’inauguration des nouveaux locaux de la CAPEB 77, à Croissy-Beaubourg

Grand plaisir d’accueillir au Sénat des mitryennes de la Maison des droits des femmes et de l’égalité Dulcie September, avec Dorothée Topalovic, conseillère municipale aux droits des femmes.

À la caserne des pompiers de Mitry-Mory pour la journée de la résilience, aux côtés de la maire, Charlotte Blandiot-Faride et du maire de Compans, Joël Marion

En Préfecture de Melun à la réunion de rentrée scolaire organisée par le Préfet de Seine et Marne, la rectrice de l’académie de Créteil et la directrice académique.

Ce mois-ci, j’ai été signataire de ces deux tribunes