Marianne Margaté - Fil info - Octobre 2025

Initiative organisée à l’occasion de mes deux ans de mandat. 130 personnes présentes, 38 communes représentées dont 17 maires, des sensibilités politiques différentes réunies le temps d'un après-midi. Des syndicalistes du transport, de l'industrie, de l'hôpital public. Des militants qui refusent de subir. Des présidents d'associations qui construisent un monde plus juste et mes colistiers de la liste conduite par Vincent qui a permis à la gauche de remporter deux sièges en 2023.

Voilà deux ans que je porte la voix de la Seine-et-Marne au Palais du Luxembourg. Deux années menées avec une conviction chevillée au corps, fidèle à mon identité de militante communiste : la politique ne se construit pas hors-sol. C'est en partant des conditions matérielles concrètes, la défense d'un bureau de poste, la lutte pour l'emploi industriel, l'exigence de moyens pour l'école ou l’hôpital, que l'on saisit la logique globale du système et que l'on peut agir efficacement contre lui.

Cette approche est primordiale face à l'offensive que prépare le gouvernement Lecornu. Le projet de budget 2026 s'annonce comme une nouvelle étape dans l’offensive sociale. Les coupes drastiques visant les collectivités locales sont un choix politique délibéré : celui d'organiser méthodiquement l'impuissance publique pour mieux livrer nos vies aux lois du marché.

Nous touchons ici au cœur de la contradiction capitaliste. L’austérité n'est jamais une fatalité. L’argent existe. Notre travail parlementaire l'a démontré : 211 milliards d'euros d'aides publiques sont versés chaque année aux grandes entreprises, sans transparence ni conditionnalité. C'est la preuve que l'État organise son impuissance à répondre aux besoins populaires, notamment dans le domaine du logement, où la crise est aiguë, pour mieux garantir l’accumulation d’une poignée.

Cette logique de financiarisation dépasse nos frontières. Le système qui produit ces inégalités sociales et territoriales est le même qui alimente les tensions internationales. L'escalade guerrière et le surarmement, nourris par des logiques impérialistes et la course aux profits, sont les pires ennemis des peuples. Face à ce chaos, notre engagement internationaliste requiert de porter haut l'exigence d'une paix fondée sur le droit et la justice. Cela vaut pour la pleine reconnaissance des droits du peuple palestinien comme pour la cessation des combats en Ukraine.

À vos côtés, nous avons mené des luttes politiques. Certaines furent victorieuses, démontrant que la mobilisation paie. Même lorsque nous n’aboutissons pas immédiatement, nous faisons œuvre utile en en élevant notre conscience politique et en renforçant la solidarité.

Dans les débats budgétaires qui s'ouvrent, vous pouvez compter sur ma détermination intacte pour construire l'alternative : une société enfin débarrassée de la loi du profit, où la réponse aux besoins humains est la seule priorité.

Victoire importante au Sénat ! Nous venons d'adopter la proposition de loi sur le « Statut de l'élu ». Face à la crise des vocations sans précédent qui touche nos maires et nos élus locaux, avec un nombre record de démissions, il était urgent d'agir. Ce texte, que nous avons défendu avec conviction, notamment en soutenant à la tribune rédigée par l’AMF, apporte enfin des réponses concrètes pour :

🔹 Mieux concilier le mandat local avec une vie professionnelle et personnelle.

🔹 Sécuriser juridiquement les maires, trop souvent exposés à de nombreux risques.

🔹 Faciliter l'engagement de tous, notamment des plus jeunes.

J'ai attiré l'attention de Mme la ministre de l'Aménagement du territoire sur la situation critique du bureau de poste de Crégy-lès-Meaux (Seine-et-Marne), menacé de fermeture.

Le projet de le remplacer par une simple agence postale communale, évoqué par la CGT, est inacceptable. C'est une perte de services publics pour une commune déjà fragilisée par la disparition de commerces de proximité, comme la boulangerie, et la perte de son distributeur de billets. Le sentiment d'abandon est profond et justifié, rencontrant une opposition farouche des Crégyssois et des élus.

Cette fermeture serait un coup dur, pénalisant en priorité les retraités, les personnes précaires et non véhiculées. Elle entraînerait également une intensification intenable du travail pour les salariés de La Poste des autres antennes.

Par conséquent, j'ai demandé à la ministre ce qu'elle compte faire pour garantir le maintien du bureau de poste de Crégy-lès-Meaux.

De plus, j'ai demandé que le gouvernement décrète un moratoire sur les fermetures de bureaux de poste, en particulier dans nos communes rurales et périurbaines. La présence publique doit être garantie partout.

J'ai récemment alerté le Recteur sur les situations critiques du Collège Beaumarchais (Meaux) et du Lycée Honoré de Balzac (Mitry-Mory). Grâce à notre mobilisation collective nous avons obtenu des avancées significatives.

À Meaux (Collège Beaumarchais) : La pression a payé. Les trois professeurs manquants ont été nommés le 26 septembre 2025, et le budget des HSE (heures supplémentaires pour l'aide aux devoirs et les projets) a été rétabli suite à mon déplacement. Cependant, la baisse drastique du "Pass Culture" (de 15 000€ à 1800€) et les besoins en sécurité restent des points noirs. Le classement en REP+ demeure nécessaire.

À Mitry-Mory (Lycée Balzac) : La situation s'améliore. La professeure d'histoire-géographie est enfin remplacée et les agents territoriaux sont désormais au complet. Toutefois, l'établissement manque toujours cruellement de personnel : pas d'assistante sociale, une seule psychologue (PsyEN) et une secrétaire manquante.

Ces premières victoires prouvent que l'action collective porte ses fruits. Je reste entièrement mobilisée pour garantir à nos jeunes les moyens nécessaires à leur réussite et à leur bien-être.

Bonne nouvelle : des avancées pour les salariés des bus Keolis !

J'étais aux côtés des salariés des bus Keolis du dépôt de Mitry-Mory, mobilisés pour défendre leurs conditions de travail face aux conséquences de l'ouverture à la concurrence du réseau de bus francilien.

Leur détermination a payé : la direction de Keolis a répondu favorablement à leurs attentes et des avancées concrètes ont été obtenues.

Ces salariés refusaient légitimement la dégradation de leurs conditions de travail et la remise en cause de leurs conquis sociaux. Face à un dialogue social au point mort, ils ont fait le choix courageux de la grève pour faire entendre leur voix.

Des conducteurs respectés dans leurs droits et leurs conditions de travail, ce sont des garanties pour la sécurité et la qualité du service public de transport dont nous bénéficions tous en Seine-et-Marne.

Le service public n'est pas une marchandise. Bravo aux salariés pour leur détermination et leur victoire !

La Genevraye (Cugny) : Hommage aux ouvriers de la dynamiterie. Bravo au Maire Pascal Olthingaus pour cette initiative mémorielle

Meaux (Beauval) : Soutien aux parents d’élèves et aux enseignants du collège Beaumarchais, mobilisés pour le remplacement des professeurs absents

Rencontre avec l’association Tout pour l’Inclusion, qui agit auprès des familles pour les droits des enfants porteurs de handicap

Nangis : Visite de la sucrerie Cristal Union avec de nombreux maires et élus

Meaux : Conseil de juridiction du tribunal, avec le Président et le Procureur

À Chevru, pour une belle découverte aux Journées du Patrimoine, à l'invitation de l'association À3E

Journées du Patrimoine à Crouy-sur-Ourcq aux côtés du Maire, Didier Manson

Au rassemblement (appel CGT Santé) pour défendre notre système public de santé face aux logiques de rentabilité, avec le sénateur Pascal Savoldelli

Nangis : Échange "Femmes en politique" au lycée Becquerel, animé par des lycéennes en classe de Terminale, accompagnées de leur professeur Vincent Kropf

Champs-sur-Marne : Réouverture de la salle culturelle Jacques Brel, aux côtés de la Maire, Maud Tallet

Dammarie-les-Lys : Au congrès des maires 77. Avec mon collègue Sénateur Vincent Eblé et de nombreux maires

Manifestation intersyndicale à Meaux pour les salaires et les services publics

À Chelles, lors du dévoilement de la plaque des 230 ans de la Gendarmerie

À Tousson, à La Tête des Trains, pour célébrer la réouverture de ce lieu en compagnie de Pierrot

Le chiffre est terrible : 2 159 enfants sont à la rue pour cette rentrée 2025. C’est une honte nationale et l'échec d'un gouvernement qui avait promis le contraire. Loin des engagements présidentiels, le nombre d'enfants sans abri a explosé de 37% en trois ans. L'exécutif organise la pénurie d'hébergement et aggrave les expulsions avec des lois antisociales comme la loi Kasbarian-Bergé.

Pendant ce temps, le gouvernement asphyxie le logement social. Près de 3 millions de demandes sont en attente, une hausse de 35% depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. L'inaction est coupable. Avec mon groupe au sénat, nous demandons l'ouverture immédiate de places d'hébergement et un plan massif de construction de logements sociaux. Nous défendrons un budget 2026 de justice sociale pour garantir enfin le droit au logement pour toutes et tous. L'urgence est vitale.

J'ai participé à la mission d'information sur les services publics dans les territoires. Le constat est sans ambiguïté : depuis plusieurs décennies, les services publics sont mis à mal par l'austérité et le pacte de stabilité européen. Cette situation relève d'une volonté délibérée d'affaiblir les services publics pour préparer leur privatisation. Le Comité Action Publique 2022, composé en grande partie de personnalités issues de la finance privée et d'économistes libéraux, illustre parfaitement cette logique.

Les conséquences de ces politiques sont visibles partout, particulièrement en milieu rural : baisse des dotations aux collectivités, disparition des accueils physiques, sentiment d'abandon. Les services publics incarnent la présence de l'État dans les territoires. Leur disparition menace notre modèle social et le lien démocratique. C'est pourquoi nous proposons l'inscription d'une Charte des Services Publics dans la Constitution, au plus haut niveau de la hiérarchie des normes.

La situation actuelle génère un renoncement aux droits massif : 38% de non-recours au RSA, 50% au minimum vieillesse. Face à cela, il est urgent de renforcer les moyens des services publics, d'augmenter les salaires des fonctionnaires et de valoriser leurs carrières. Ces mesures seraient financées par une fiscalité moins clémente vis-à-vis du Capital et la fin du gâchis des 216 milliards d'aides inconditionnelles aux entreprises révélé par un récent rapport sénatorial.

Au nom du groupe CRCE-K, je présente notre contribution. Le rapport intègre notamment la demande de prise en charge à 100% par l'État du financement des Maisons France Services, comme le réclament de nombreux maires. C'est une avancée concrète que le gouvernement devra traduire rapidement dans les faits.